Cela sonne donc le départ de nombreuses innovations futures en termes de recettes pour cette catégorie de protéines alternatives aux protéines « classiques » animales ou végétales. En effet, l’autorisation est accordée pour une utilisation comme insecte séché entier sous forme de collation ou comme ingrédient, notamment sous forme de poudre.
Outre ces actualités pour l’alimentation humaine, l’Union Européenne vient aussi d’ajouter le ver à soie (Bombyx mori) à la liste des espèces d’insectes autorisées dans l’alimentation pour poissons. De manière générale, il est attendu d’ici la fin de l’année l’élargissement de l’autorisation de l’ensemble de ces huit espèces d’insectes à l’alimentation des volailles et des porcs.
Dans le même temps, au niveau international, un rapport de la FAO rappelle l’importance de bien mesurer la sécurité alimentaire de ces insectes comestibles, ce comme pour tout produit alimentaire. Dans ce document, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture pointe notamment la prise en compte de risques potentiels biologiques (virus, bactéries, parasites…), chimiques (mycotoxines, pesticides, métaux lourds…) ou allergènes (réaction allergique croisée chez les personnes allergiques aux crustacés).
Engagé auprès des producteurs d’insectes depuis le début de cette activité en France et membre du projet FARMYNG, Eurofins propose des solutions adaptées de valorisation des productions d’insectes : plus d’infos ici